Article diffusé le 21 juillet 2011 sur ce blog et adapté d'un article de Giulio Meotti dans le journal israélien Yediot Aharonot publié le 20 juillet. Nous le rediffusons à l'occasion de l'entrée de "l'Autorité palestinienne" à l'Unesco, afin de comprendre ce qu'est l'UNESCO.
L’Unesco contre Israël
L’organe culturel de l’ONU, l’UNESCO (Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture), semble s’engager dans une inquisition anti-israélienne. Elle a récemment adopté une décision appelant Israël à cesser immédiatement toutes les recherches archéologiques de la vieille ville de Jérusalem. L’UNESCO s’en est pris directement à la rénovation du pont des Maghrébins du mur occidental de l’ancien temple de Jérusalem. Promue par des Etats arabes, la décision a été adoptée avec le consensus des membres occidentaux de la commission.
Selon un article publié dans le Yediot Aharonot par Giulio Meotti, un journaliste du journal Il Foglio, et l’auteur du livre Une nouvelle Shoah : l’histoire oubliée des victimes israéliennes du terrorisme, l’UNESCO donne son blanc seing à la campagne de délégitimation d’Israël.
Meotti rappelle les nombreuses attaques et votes anti-israéliens à l’UNESCO. En 2009, l’UNESCO a désigné Jérusalem ‘’capitale de la culture arabe’’, protestant contre ce qui y est appelé ‘’l’occupation israélienne de la ville sainte’’. Plus encore l’UNESCO a réduit le lien des Juifs à l’histoire du Moyen-Orient à quasi-rien, si ce n’est le bref séjour de ‘’colonisateurs arrogants’’. L’UNESCO s’en est pris à la cité de David et aux tombes des patriarches à Hébron, faisant de ces dernières des ‘’mosquées musulmanes’’ sans rappeler leur lien à l’histoire juive, condamnant Israël pour ‘’la destruction et les dommages causés à l’héritage culturel des territoires palestiniens’’, sans jamais condamner les actes de vandalisme de musulmans sur la tombe de Joseph, ou sans mentionner les tombes de grands personnages de l’histoire biblique et juive.
Ces dernières années, l’UNESCO a également augmenté sa collaboration avec l’ISESCO, raconte Meotti, l’organe culturel de l’OCI (l’Organisation de la Conférence islamique). Selon celle-ci, le temple juif n’est qu’une fiction et les monuments juifs sont des ‘’trésors islamiques volés par les sionistes’’, les archéologues israéliens étant ‘’des criminels agissant contre les Musulmans’’.
La dernière note en date, indique Meotti, fut de faire de Maïmonide un musulman appelé ‘’Moussa ben Maimon’’. Le penseur juif a donc été forcé de se convertir à l’islam plusieurs siècles après sa mort par les historiens révisionnistes de l’UNESCO.
Source : Yediot Aharonot