Qui donc est derrière l’attentat de Dimona ?
On avait d’abord pensé à des terroristes ayant pénétré en Israël depuis l’Egypte, suite à l’effondrement du mur-frontière entre l’Egypte et la bande de Gaza. Mais les revendications du « Jihad islamique », des « Brigades des Martyrs d'El Aqsa », puis du « Front Populaire de Libération de la Palestine » depuis la Judée-Samarie, ont fait changer de cap à l’enquête. Et voici à présent que le Hamas et sa branche militaire, les Brigades Ezzedine Al Kassam, ont à leur tour clamé lundi 4 février leur responsabilité. Tous veulent y avoir mis du leur. C’est franchement grotesque. C’est d’attentat qu’on parle, pas d’un jeu dont on pourrait se vanter. Mais le cynisme de ces organisations terroristes comme leurs tentatives pour brouiller les cartes n’ont pas de limites. Tout comme leurs moyens d’action. Si seulement ces gens se mettaient à innover afin de créer et non de détruire ! Malheureusement on n’y est pas encore.
En revanche, la crainte d’un attentat-suicide refait doucement surface au pays d’Israël. Le niveau de sécurité a été augmenté, les policiers comme les agents anti-attentats se font plus visibles, dans les rues comme dans les bus. Car Israël, à peine les tirs de roquettes ayant diminué, se voit frapper de deux doubles attentats. A Jérusalem d’abord, sous forme de tirs au poste-frontière et de quasi-prise d’otages, il y a 10 jours ; à Dimona maintenant.
On peut donc croire qu’aussi bien que la bourse, le terrorisme aussi a ses variations. Or un nouveau Krach dans ce dernier domaine serait peut-être pire que dans le premier. On ne saurait donc trop anticiper.